Aegerter et Mulhauser n’ont pas trouvé la solution

Il y a des week-ends, ainsi, où rien ne va: la onzième manche du championnat du monde Moto2, sur le circuit de Brno (République Tchèque) ne laissera pas un grand souvenir à la délégation helvétique. Privée de son meilleur élément depuis la veille, Thomas Lüthi (Garage Plus Interwetten), victime d'une terrible chute dont il a été relevé avec une sérieuse commotion, l'équipe suisse n'a pas marqué le moindre point sous la pluie tchèque. Dominique Aegerter et Robin Mulhauser, les deux pilotes du team carXpert Interwetten n'ont pas pu faire mieux que, respectivement, 17e et 22e de cette course. Un bilan plus que moyen, analysé par Frédéric Corminboeuf, le patron de CGBM Evolution, la société qui gère les deux équipes: "Tom a finalement passé la nuit à l'hôpital de Brno. Il en est ressorti ce matin, avec encore une forte douleur à la tête et à son coude gauche; mais il n'y a aucune fracture. Dès son retour en Suisse, il sera pris en charge pour des examens complémentaires. Quant à Domi et Robin, ils n'ont jamais trouvé, avec leur équipe, la solution sous la pluie de ce dimanche. Dès le warm-up, ils n'avaient que très peu de sensations. C'est une défaite, et pas seulement de ceux qui sont sur la moto: techniquement, nous devons comprendre ce qui s'est passé et nous devons être en mesure de proposer à nos pilotes une machine sur laquelle ils se sentent mieux."

Ils ont dit...

Dominique Aegerter (carXpert Interwetten, 17e) "Quand on manque de feeling sur le sec, la sensation est doublée sous la pluie. Ce fut un week-end très difficile. Je n'avais pas de grip, aucune confiance. Dans ces conditions, il m'est impossible de me libérer. Résultat, je coupais avant les autres, je n'étais tout simplement pas dans le coup. Nous devons continuer de travailler. Pour le futur immédiat - le GP de Grande-Bretagne, dans deux semaines - et pour le futur à plus long terme, soit la prochaine saison."

Robin Mulhauser (carXpert Interwetten, 22e) "Je suis dégoûté. Les premiers tours ont été terribles. Je partais tout au fond de la grille et, dans le nuage d'eau projeté par mes adversaires, je ne voyais tout simplement rien du tout. J'étais au ralenti. J'ai ensuite mis du temps à passer Jesko Raffin qui, lui aussi, éprouvait de grosses difficultés. En fin de course, je me suis quelque peu libéré, je suis revenu sur Gardner, mais sans pour autant réussir à le passer."