Aegerter dixième, Krummenacher souffre

Quinze pilotes en moins d'une seconde, les positions qui changent à chaque passage: la classe Moto2 est bien la plus équilibrée et la plus complexe du programme des Grands Prix. Alors que, titre en jeu, Pol Espargaró - deuxième sur la grille - a marqué son territoire face à Scott Redding, seulement treizième, Dominique Aegerter (team Technomag-carXpert) a finalement perdu de justesse son duel avec son compatriote Thomas Lüthi (8e), en signant le dixième chrono de ces qualifications. Le meilleur Suisse du championnat 2013 défendra sa quatrième place provisoire en s'élançant ainsi de la quatrième ligne de la grille de départ, dimanche à 11 h 20. La journée a été beaucoup plus difficile pour Randy Krummenacher, 22e, victime de deux chutes lors de cette séance décisive.

Dominique Aegerter (10e): "J'ai amélioré ma position de départ par rapport aux courses précédentes, la constance et le rythme sont là, mon but reste le même: le top 5. Et comme les trois places sur le podium appartiennent à ce fameux top 5, on peut espérer beaucoup de choses de cette course. Depuis le début de la saison, Pol Espargaró, Nakagami, Rabat, Kallio et Redding sont très rapides; le niveau de notre catégorie est extrêmement élevé et pour signer ce dixième temps, j'ai été à la limite de la première à l'ultime minute. Mon temps idéal correspond à la quatrième place sur la grille, je sais donc que j'ai les moyens de bien faire dimanche."

Randy Krummenacher (22e): "Ce n'est pas du tout la séance qualificative que j'espérais. Avec des pneus nouveaux, j'ai rapidement constaté que la différence de comportement de ma machine était très importante et j'en ai voulu tout simplement trop. Corollaire, deux chutes, lors desquelles, par bonheur, je ne me suis pas refait mal à ma main droite. Mes doigts fracturés en Allemagne me font chaque jour un peu moins souffrir, ce qui est bien sûr la nouvelle positive de ce samedi. La course? On dit qu'il devrait faire plus frais, que la pluie sera même peut-être de la partie; dans ces conditions, il est utopique de vouloir parler d'objectif chiffré, même si le mien est, bien sûr, le plus élevé possible."