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Aegerter souffre, Krummenacher se ménage

08.11.2013

Deux semaines après son héroïque GP du Japon - victime d'une chute dans le troisième virage, il avait pu ramener sa moto à son stand, puis prendre le second départ après un passage au centre médical où son épaule gauche avait été remise -, Dominique Aegerter souffre sur le circuit qui accueille dimanche le dernier GP de la saison 2013, près de Valencia. Cette course est aussi marquée par le retour aux affaires de l'équipier d'Aegerter au sein du team Technomag-carXpert, Randy Krummenacher, qui se remet petit à petit de la forte commotion dont il avait été victime lors des essais du GP de Grande-Bretagne.

Dominique Aegerter (14e): "Physiquement, je me sentais définitivement mieux au Japon. Ce matin, un bandage serré m'a été posé et je subis en permanence un traitement d'électrothérapie. Dans ces conditions, il m'est très difficile de donner vraiment le maximum pour faire progresser ma moto; je suis pris dans une sorte de cercle vicieux. Comme je ne suis pas totalement libéré au guidon, je n'arrive pas à parfaire la mise au point et nous avons encore un sacré travail sur ce plan-là pour la journée de samedi. Ce n'est pas une question de un ou deux clics au niveau de la fourche, mais bien un problème plus complexe de géométrie que l'on doit régler. Cela dit, même si je ne suis "que" quatorzième, je perds moins d'une seconde sur la pole et une demi-seconde sur le troisième de la hiérarchie, ce n'est pas terrible non plus. Après le Japon, le lundi et le mardi, j'aurais été incapable de monter sur ma moto; mais maintenant que je suis ici, je suis bien décidé à me battre."

Randy Krummenacher (17e): "Tout d'abord, je suis très content de pouvoir à nouveau rouler, cela faisait si longtemps. Ce matin (14e chrono), les choses se sont très bien passées, même si j'ai fait l'impasse sur les dix dernières minutes, parce que je sentais que je m'approchais de mes limites actuelles et que je savais que je devais à tout prix éviter la chute. Cet après-midi, ce fut plus compliqué. Le pilotage exige beaucoup de force et d'énergie; le côté positif de cette journée, c'est que je ne commets plus d'erreurs, comme ce fut le cas lors des GP qui avaient suivi mon accident de Silverstone, mais le prix à payer, ce sont des chronos moyens. J'ai parlé avec mon médecin, je lui ai expliqué que je me sentais très fatigué après cette première journée. Je vais me reposer au mieux et, samedi, on fera le point: si je me sens aussi usé qu'en ce moment, je jetterai l'éponge et je ne participerai pas à la course, cela n'aurait aucun sens."